Travaillant à partir de la gravure des fondations de l’ancien pont de Saint-Cybard, situé à 60 mètres de l’actuel. Ce pont, partiellement emporté par la crue de 1482 puis totalement en 1747, n’a pas été reconstruit à cause de son emplacement inadapté à la circulation et à l’écoulement des eaux. Il ne reste aujourd’hui que ses fondations sous la Charente comme traces. Mon dispositif s’inspire des bouées fluviales, ces objets immergés à moitié, touchés à la fois par les poissons et les oiseaux. En renversant les perspectives – l’invisible devient visible. La partie extérieure de la bouée signale « l’obstacle » devenu image.